L'oubli de sa voie: le début d'une histoire démentielle!

Sous la pluie battante, Setsuko, aidé du bras de sa nouvelle rencontre, se traînait jusqu'à l'hôtel la plus proche tout en fixant, celle-ci, d'un air étrange, voire même, perturbant. Il semblait autant dans les vapes que tantôt, mais en lui paraissait naître un sentiment nouveau. Celui-ci se lisait dans ses yeux plus rêveurs que absents, en fait. Toutefois, dès que Aaeru détournait son regard vers cet homme troublé, il tassait son œillade de son champ d'atteinte. Comme ça, le maladif avait l'air invulnérable, timide, mais, ce n'était que parure... Setsuko, dans son esprit tordu, commençait à dérayer...

Le successeur de Kira ne finirait jamais par arrêter de nous surprendre. Non par sa logique implacable, mais par sa facilité à avoir des "yoyo émotionnels"! Un moment il était logique, l'autre fou, un instant: l'euphorie totale, l'autre: l'envie du suicide! Plein de sentiments se succédaient à une vitesse effrénée dans ce cerveau éprouvé par des séances intérieures démentielles. Le pauvre, cela faisait longtemps qu'il ne se comprenait plus, qu'il ne se possédait plus. Et le pire, c'est que, là-dedans, les femmes le hantaient! Si elles n'existeraient pas, Setsuko ne serait, peut-être, jamais devenu ainsi: le fantôme, le pantin d'une entité qui se croyait sienne! Mais en même temps, si paradoxal est-ce, sans elles, il n'aurait jamais eu de raisons de vouloir être Kira. Car, c'était pour sauver ces douces chairs qu'il avait voulu poursuivre à détruire la criminalité à sa source. Et, à chaque fois qu'il rencontrait des beautés, il en était perturbé. Mais, il se sentait davantage troublé à la simple pensée qu'une femme pourrait faire des crimes. Cette pensée l'obsédait.

*Est-ce que cette charmante femme est mauvaise? Connait-elle ma véritable identité? Que dois-je croire? Me mentira-t-elle aussi? Le monde est fait de tant d'injustices, tant de meurtriers, je ne suis pas assez perspicace, je loupe toutes les évidences... Je suis abasourdie par elles. Leurs voix envoûtantes m'appellent la nuit... J'en aie envie, d'Elles! Je suis un Dieu mais.... je reste humain, non? Je n'en peux plus de les aimer depuis ces années, je n'en peux plus d'endurer mes pensées, de me battre avec moi-même... Je suis fatigué.*

Sur ce raisonnement flou de Setsuko, ils arrivèrent à l'hôtel. Ils eurent alors une chambre, face à une fenêtre qui donnaient une vue époustouflante de la ville. Il faisait très noir et la chambre sentait le renfermée. De plus, trempé jusqu'au os, Setsuko avait froid. Mais, en lui bouillonnait un sentiment inavoué depuis des années.... Ça le réchauffait!

Aussi, il avait envie de crier qu'il était un nouveau Kira amélioré, protecteur des femmes et qu'il voulait sauver le monde mais, brimé par tous, finissaient par échouer partout. Heureusement, il se retint. À la place de crier ceci, poussé, peut-être, par ses troubles psychologiques ou, tout simplement, par ses inhibitions réduites, il lâcha le bras d'Aaeru, qui le portait encore -supposé ment trop faible- et la poussa sur le lit, non loin de la porte. C'est alors que, sans que Aaeru ne s'en attende d'un homme paraissant aussi timide que Setsuko, il se dévêtit entièrement (jetant manteau, souliers, chandail et pantalon noir sur le sol).

On aurait pu croire que c'était à cause que ses vêtements étaient humides qu'il les avait enlevé, mais, c'était d'une toute autre nature! Il dit alors, d'une voix plutôt démente:

'' Je suis humain, tu entends, HUMAIN! Aime-moi... AIME-MOI!!!''

Sur le lit, il se rapprochait lentement de Aaeru, tel un fauve, et lui tendait ses deux bras. Puis, pour être certaine qu'elle ne se sauve pas, il l'attrapa et la plaqua au lit. C'est alors que, de force, il se mit à l'embrasser sur les lèvres. Puis, se retirant, il dit:

'' Ça fait des années que ça dur, ça fait des années que j'entends vos appels. Ça fait des années qu'il me traite de fou parce que je veux aimer malgré ce que je veux accomplir... Je veux être délivré... de ma passion! Je veux être un homme nouveau...''

C'était inattendu. Sentiments extrêmes ce succédaient. Il n'y avait plus de logique à la Kira, ni de mensonges qui tenaient. Le fou avait un besoin d'amour à combler! Il n'en pouvait plus de jouer l'acteur divin et neutre de l'histoire. Il voulait continuer SON histoire pour oublier les tourments de son passé. Les tourments de ce lien d'amitié bafouée. Les tourments qu'il avait engendré dans sa relation avec Rina. Dans toutes son incohérence, on sentait la souffrance de Setsuko, mal étayée, autant que sa peine de solitude. Il avait besoin d'être aidé, sinon il s'enfoncerait dans la folie éternelle...

Il parlait de l'amour avec tant de passion, mais d'Aaeru avec tant de détachement, qu'on avait l'impression qu'il n'avait envie d'elle que parce qu'il voulait un jouet entre ses mains. Il ne pensait même pas au fait qu'il allait la violer, bientôt, qu'il deviendrait un de ces criminels qu'il haïs tant. Il était fou, cette nuit, fou par manque d'Amour...

..::Admin Sadique::.. Messages : 146 Date d'inscription : 08/09/2007 Age : 32

Aaeru resta bête quand Setsuko la poussa sur le lit et se déshabilla. Elle ne s’y était pas vraiment attendue à celle-là. Puis, il lui avait dit des choses qui avaient très peu de sens.

Dans le fond, il est complètement inoffensif… L’idiot, il devient ce qu’il veut détruire, ça ce voit que trop. Une chance que je sais qu’il est un Kira…

Aaeru ne voyait aucun besoin de l’aider. Au contraire, ce qu’elle voulait le plus en ce moment, était combler ses propres désirs sexuels, puis le tuer. Elle ne voulait rien avoir à faire avec un Kira, elle voulait son cahier de la mort, et qu’il cesse d’exister. Elle devait maintenant se trouver un plan pour atteindre son but. Oui, un plan…

Bon… C’est facile. Je dois simplement prendre avantage du fait qu’il se donne complètement à moi. Je vais le mettre à bout, en lui volant toute force qu’il a… Quand il va être complètement à bout, rassasié, il ne pourra s’empêcher de dormir… C’est alors que je chercherais dans ses choses pour trouver son nom. C’est vraiment facile.

Ce fut au tour à Aaeru de prendre les choses en main. Elle se défit de l’emprise de Setsuko, lui qui se croyait assez fort pour tenir une femme comme elle plaquée contre le lit. Elle le plaqua contre le lit et alla chercher un baiser fugace sur ses lèvres. Elle enleva alors son chandail, mais rien d’autre. Elle irait un peu plus lentement que lui, question de lui montrer que c’est elle le boss. Elle lui fit un sourire sexy puis l’embrassa à nouveau. Elle avait un soutien-gorge noir, rouge et orange, avec de la dentelle sur les bords. C’était des couleurs chaudes, des couleurs de passion. Tout pour l’allumer d’avantage. Elle espérerait vraiment que ça lui ferait plaisir et qu’il en demanderait plus… Parce que pour le moment, elle ne faisait que jouer un peu avec lui. Elle était loin d’être passée aux vraies choses !

Après avoir dévalée les ruelles sombres et étroites qui se trouvaient dans les environs, ayant pour but de trouver son chat Momo, Sunako ne pu continuer sa course. Les lieux étaient miteux et sombres, le ciel noir comme le charbon, la lune camouflée sous les nuages. Il était trop dangereux de s’aventurer encore et encore, et de plus, il se faisait tard et Sunako était épuisée. Le désespoir ne faisait que commencer pour la « dame », car elle s’était aventurée trop loin pour faire demi-tour, et vu ce désertique paysage, elle se rendit à l’évidence qu’il n’y aurait sûrement pas de taxi dans les environs. Même pas de téléphone public, et bien entendu, le piètre portable de Suna fût oublié sur la table de cuisine. Perdue dans la pénombre et aveuglée par la panique, Sunako restait figée sur place, ayant l’impression que le vide allait l’avaler. Elle continua de marcher, même avec ce mal horrible qu’elle ressentait, et sa confiance qui s’en allait. Nombres minutes passèrent et avec peine, la jeune fille remarqua à l’instant un brin de lumière. Encore loin, à l’horizon, mais de la lumière. Même si elle n’avait pas retrouvé son chat adoré, si la lumière qu’elle voyait était un quelconque lieux public, elle pourrait appeler un taxi et se rendre chez elle. Elle donna le peu d’énergie qui lui restait pour s’y rendre et plus elle avançait, plus elle pouvait bien lire sur un panneau publicitaire le mot « HÔTEL ». Enfin elle avait trouvé un lieu public, et en plus, c’est un hôtel!

Elle était déjà tout prêt de l’hôtel, elle tournait partout autour de l’immeuble afin de trouver la porte qui menait à la réception, et avec son cerveau fatigué et dépourvu d’attention, elle ouvrit la première porte qui lui passait devant les yeux.

Bien sûr, ce n’était pas tout à fait l’image d’une réception… Une jeune femme blonde et un jeune homme aux yeux perçants étaient… hum, disons en « pleine action ». Le craquement que fit la porte une fois ouverte attira brusquement l’attention du couple. Un silence inquiétant s’installa. Et à ce moment, Sunako s’écrit avec un sourire radieux, les yeux doux, et sur un ton calme:

« Oh! Je suis désolée de vous interrompre. Je cherchais seulement la réception et voilà que je tombe sur vous. Bon eh bien, je vous souhaite une bonne fin de soirée, aurevoir! »

Sunako sortit de la pièce sombre, toujours avec son sourire innocent et lorsqu’elle ait fini de fermé la porte doucement, dans sa tête, une explosion se créa et sous le choque, elle cria :

« Pauvre sotte! Pauvre sotte! Je ne suis qu’une pauvre sotte!"

(Quelques scènes sont réservés à un public averti. Ne pas se plaindre pour cause de traumatisme, je vous aurai prévenu ^^ Mais bon, faisons une exception, nous sommes trop folles donc, ça va. Mimi et To, vous êtes cool les amies!)

Setsuko était enivré par la beauté du corps d'Aaeru. Jamais dans sa vie il ne s'était laissé aller autant à ses pulsions humaines et il ne détestait pas cela du tout. Toutefois, une petite voix dans sa tête ne cessait de répèter:

* Tu deviens ce que tu as toujours voulu détruire, Setsuko... Tu es vraiment un Death Noteur minable...*

Il n'avait même pas envie de répondre à ses pensées, cette fois-ci. Il n'avait qu'une envie: connaître l'amour, lui qui se sentait si seul si... délaissé... si incompris si... Le fil de ses pensées nostalgiques arrêta là puisque, dans un regain de passion, il s'abandonna complètement à la belle demoiselle qui avait pris de l'ardeur. Déstabilisé, quelque peu, par sa hardiesse à l'aguicher, il resta paralysé sur le lit. Toutefois, au bout de quelques minutes, il décida de voler un nouveau baiser à Aaeru puis, lui prenant les mains pour l'empêcher de prendre trop l'avantage, il finit par les déposer, très perversement, sur les seins bien gonflés de la demoiselle face à lui accoutrée d'un soutien-gorge fort sexy. Finalement, d'une voix tremblante, il lui demanda:

'' Me trouves-tu, beau? M'aimes-tu vraiment? Parce que moi... je t'aime... je t'aime... JE T'AIME!!!! Jamais personne ne m'a aimé PERSONNE! Tout le monde est cruel, tous méritent la mort, à part toi! TU es un soleil, je veux te goûter en moi, JE TE VEUX JUSTE UN PEU!!! Donne-moi un peu de ce bonheur que j'ai senti en toi...'' fit-il en regardant de gauche à droite d'une façon très paranoîaque et parlant d'une voix très inquiétante.

Setsuko n'allait vraiment pas. Pendant qu'il tentait de tout son âme d'enlever la virginité à cette demoiselle, il ne faisait que voir, dans son esprit, des images de son adolescence... de Rina, entre autre. Pourquoi à ce moment précis il se rappelait tous les moments où il lui avait fait de la peine et, aussi, toute sa déchéance des 5 dernières années dont, avec un brin de folie, il donnait maintenant la faute à celle-ci. Il se disait, désormais:

* Je sais que j'ai gâché toute ma vie alors... avant d'en finir avec moi-même, je veux connaître l'amour...*

Son regard était étrange, plutôt vide... Il ne sentait pas ressentir ce plaisir auquel il disait goûter. Il ne semblait pas non plus attristé de son passé. Il semblait froid... très froid à ce moment. C'en était effarant!

Puis, au moment où il descendait plus bas avec ses mains (et celle d'Aaeru en prime!), il entendit la voix troublée et suraiguë de la femme de chambre. Cela prit quelques minutes avant qu'il reprenne ses sens et réagisse. Mais, au bout de 10 minutes de silence, il lâcha les mains d'Aaeru et dit d'une voix neutre:

'' Vous ne nous dérangeez pas, non, pas du tout, mademoiselle...''

Avec un minimum de classe, il prit son boxer rouge qui traînait par terre et le remit. Puis, avec des yeux exorbités de la tête, il se rapprocha de la femme de ménage en disant d'une voix assez paranoe:

'' Nous n'attendions que vous, voyons. Faites donc ce que vous avez à faire...''

Il ricana un peu avant d'ajouter:

'' Hum... vous me semblez familier... je sais pas, vous me dites vraiment quelque chose, hum... Peut-être vous aie-je déjà vu à la télé? Se pourrait-il que vous fassiez cette fameuse publicité sur... les croquettes pour chat... Ah, les chats...''

À force de se perdre dans ses incohérences, il revoyait d'autres images défilés dans sa tête. Des images encore plus vieille que son adolescence: son enfance avec... SON FRÈRE?

'' Non, je me trompe, désolé... vous... mais vous êtes....''

Il se mit à tourner autour de la femme. Avec son boxer rouge et son torse nu montrant son tatou de balance sur son dos plein de sueur froides, il avait l'air d'un pervers violeur, mais, à la fois complètement ridicule. Bref, dans n'importe quelle situation, sérieuse ou non, il finissait toujours par avoir l'air d'un pitre.

Le temps passait... Aaeru devait se demander pourquoi ce fou voulant la violer perdait son temps avec une gamine et surtout pourquoi il ne l'avait pas renvoyer de la avec colère ou ne l'avait tout simplement pas Death Noté. Encore une autre preuve que Setsuko était très malade... Il n'avait plus du tout de pensées rationnelles. Il s'était perdu à quelque part dans les méandres de son univers. Il avait oublié tous ses idéaux et étaient devenus une bête assoiffée de plaisir et de curiosité.

'' Vous êtes ma cousine, je crois?''

Puis, il se tut et regarda Aaeru en hurlant d'une voix qui ne lui ressemblait pas:

'' Attend poupée, ça sera pas long, je dois résoudre un problème et je reviens. Ne te sauve surtout pas...''

Enfin, il se retourna vers sa cousine et lui fit un baise main en lui demandant (la regardant dans les yeux!):

'' C'est quoi ton nom, déjà, charmante cousine?''

Il était complètement ivre.

* Setsuko... tu es un déchet... Peut-être, mais avant de mourir, je veux connaître ces douces créatures que je me suis promis de protèger au péril de ma vie. Mais tu n'as aucun sens Setsuko. Hum, peut-être, mais une chose est sûre... Quoi? Les filles sont trop canons!!!*

Sur ce, sa voix intérieur grogna et se tut.

Sunako avait du mal à porter toute son attention sur le monologue absurde que l’homme devant elle se « tapait ».C’était idiot, c’est tout ce qu’elle pouvait conclure. Pourquoi lui semblerait-elle familière s’ils ne se sont jamais vue, et pourquoi entretenir une conversation aussi longue et ennuyeuse alors qu’il jouissait il y a quelques instants? Quel idiot...

*Pourquoi il se fait chier à me parler alors que je l’écoute à peine et qu’à ses côtés, il y a un corps nue et appétissant qui l’attend?*

Bien qu’outrée, Sunako ne pouvait détacher ses yeux de la femme blonde aisément étendue sur le lit. Un peu plus, et elle bavait. Non, en fait, elle bavait… Certes, Sunako avait vue bien de belles femmes jusqu’à maintenant, mais là, la femme qui se trouvait devant elle était d’une beauté rare… Une exception qui faisait battre son cœur très fort.

*Regardez moi cette chevelure dorée comme du miel bien chaud… Ce visage pâle et une peau si délicate… Oh… Et son corps si frêle… Wah! Ce que je donnerais pour la toucher autrement que par les yeux!*

Soudain, le boxeur rouge (très flash d’ailleurs…) qui sauvait l’homme de la nudité se mit à tourner autour d’elle, ce qui empêcha la jeune fille de scruter d’avantage la femme blonde. Puis, au moment ou elle voulait simplement l’ignorer, cet imbécile lui posa une question. De contre cœur, elle lui répondit :

« Votre… cousine? Quoi? Désolée, mais vous vous trompez de personne, c’est évident. »

Puis, une autre question suivit, ainsi que des bisoux baveux sur la main… Sunako, sur un ton impatient grogna :

« Mon nom? Bah c’est Sunako Okuda. »

Et maintenant que l’homme dénudé s’était tu, Sunako, après ces minutes d’impatience, pu enfin accorder de nouveau son regard à la dame devant elle. Elle essayait de rester discrète lorsqu’elle la regardait, de peur que celle-ci le prenne pour un pervers. Elle ne voyait pas le temps passé, et même le silence lourd qui régnait dans la pièce ne lui faisait rien. Tout ce qui lui importait, c’était le beau visage de la femme blonde.

Le frisson chaud qui parcourait le corps de Sunako à cet instant… Était-ce de l’amour?

..::Admin Sadique::.. Messages : 146 Date d'inscription : 08/09/2007 Age : 32

Alors que Setsuko s’était levé pour aller rechercher la fille qui était rentré, Aaeru s’était assise sur le lit et le regardait faire avec une tête qui était resté bien bête. Pourquoi portait-il autant d’attention à une fille comme ça alors qu’elle s’était simplement tromper de chambre et n’était pas restée plus longtemps. Elle n’avait même pas demandé ou était ce qu’elle cherchait, alors pourquoi ce dérangeait-il pour elle? Setsuko avait enfilé ses boxers rouges, au moins il avait un minimum de classe, mais c’était bien fait pour elle, est-ce qu’elle réussirait à les enlever de nouveau? Aaeru ne remit pas son chandail, de toute manière Setsuko n’était même pas arrivé au point d’enlever sa brassière! Setsuko lui dit alors qu’il reviendrait et la traita de poupée. Elle eue une folle envie de répliquer : « Pour quoi tu me prends la, je ne suis pas un objet! ». Elle le regarda, exaspérée! Comment pouvait-il mettre leur acte sur pause? Lui qui disait manquer d’amour! Elle poussa un soupir en levant des yeux découragés sur Setsuko. Il se mit alors à la traiter de cousine, mais la fille ne semblait pas du tout comprendre quelque chose à ce qu’il racontait! Tout d’un coup elle remarqua alors que la jeune fille la dévorait des yeux. Aaeru fit semblant de ne pas le remarquer, mais au fond ça lui faisait très plaisir. Même les filles la regardait! Cette fille devait vraiment se demander comment Setsuko faisait pour la laisser de côté pour s’occuper d’elle! C’était vraiment un Kira tout tordu celui-là!

*Je dois l’éliminer… Me faire honte de la sorte! Comment il fait juste pour garder son calmer et parler à cette fille qui, clairement, ne l’école même pas tellement qu’elle est occuper à me toucher des yeux! C’est vraiment l’homme le plus idiot que j’ai connut, je dois vraiment l’éliminer à tout prix!*

Puis la jeune femme fit l’erreur de donné son nom. Une fois dit, Aaeru ne l’oublierais pas! Puisque Setsuko ne lui portait plus attention, Aaeru décida de donné un beau spectacle pour Sunako! Elle passa sa main dans ses cheveux, puis défit les tresses attacher sur le derrière de sa tête, laissant ainsi tomber ses cheveux en de jolies cascades dorées sur ses épaules nues. Puis, comme par hazard (oups xD), une bretelle de sa brassière tomba de son épaule. Elle détourna son regard, comme gêné, mais elle ne l’était vraiment pas, au contraire, elle s’amusait de voir Sunako la dévoré des yeux. Il y eut alors un lourd silence qui tomba, elle ne l’avait pas remarquée tout de suite, mais après que la jeune fille aie dit son nom, Setsuko n’avait plus rien dit…

Lorsque la jeune fille avait prononcé son nom, une longue cascade glacée coula tout le long de son échine. Non, c'était impossible! Pas Sunako!!! Après tout ce temps, toute cette histoire qu'il avait créée en le chassant de leur demeure familiale, voilà qu'il le rencontrait à ce moment où il était à son pire... Il avait honte. Mais honte de quoi? D'être le déchet qu'il était face à un gars qui se déguisait en fille? Il devrait plutôt se sentir plus fort mais.... sa rage du passé refit surface ... Elle bouillonnait en lui! Il se rappela la robe rose qu'il avait reçue à sa fête, sa joie de mettre les produits de beauté de sa mère, etc. Setsuko se recula alors dégoûté d'avoir fait un baise main à son frère qu.il avait renié depuis si longtemps. Il se rapprocha d'Aaeru tout en gardant, son regard rapidement devenu haineux, vers celui qu'il avait tant détesté pour avoir renié sa masculinité et pour souiller le nom si précieux des Okuda! Puis, au moment où il était pour insulter, renvoyer son frère à coup de pied, dire son nom, bref, se rendre encore plus pathétique qu'il ne l'était, il vit, dans son champ visuel, un bout du sein de Aaeru découvert par la brassière tombante de celle qu'il avait tenté de ''violer'' (un grand mot quand une fille est consentante XD hein, To ^^). Il était pris entre deux feux: sa haine pour son frère et son cœur palpitant de désirs pour la belle femme qui était à sa ''merci''. Il restait silencieux, au centre de la pièce, regardant, béat, Aaeru. Puis, en se retournant vers Sunako, il dit d'une voix qui se voulait contrôlée:

'' Pas prudent de dire son nom dans les temps qui cours, ma chère, ou devrais-je dire, mon cher...''

Il attendait la réaction de son cadet avec délice. Lui aussi devait nourrir une haine particulière envers ce salaud qui l'avait coupé de sa famille. Toutefois, quand il se rendit compte, au bout de 5 minutes, qu'il n'avait pas dit un mot et que, de sa bouche, sortait une écume blanchâtre, il se rendit compte qu'il mattait Aaeru!

Ne voulant quand même pas révélé son arme secrète à tous (arme secrète que Aaeru avait déjà découverte), il opta plutôt pour sauter au cou de Sunako et lui donna une bonne gifle.

'' T'as le culot de te montrer accoutré de la sorte et tu oses regarder le corps parfait de cette femme!?! Je me croyais cinglé, mais toi tu l'es encore plus! Sunako... ou devrais-je dire: frérot!''

Il l'avait dit, sous la force de la rage... De toute façon, ça aurait été vite dévoilé. Néanmoins, il trouvait qu'il avait été un peu trop impulsif! Comment pouvait-il faire découvrir à cette belle créature qu'il avait un lien de parenté avec... ÇA?

Dans l'espoir de faire oublier cela à la jolie demoiselle et avec un goût perçant pour rendre jaloux son ''frère'', il pris Aaeru par sa fine taille et déposa ses lèvres sur les siennes pour les dévorer.

* Ça va te mener où tout ça? Pense avant d'agir... Ça me mènera à rien, mais à quoi bon. Ressaisis-toi! Ce n'est même plus drôle de t'observer. ... Ah, je sais, pour me faire plaisir, écris donc le nom de ton frère dans ta Death Note et laisse-toi te faire dénoncer par cette stupide créature. Tu n'as plus d'honneur de toute façon... *

La jeune Sunako regardait toujours avec de grands yeux la magnifique créature devant elle. Il avait beau être un travesti et se jurer qu’il était une femme, mais ce n’était pas pour autant qu’il oubliait ses envies d’homme. Il serrait les poings très fort, s’efforçant de faire un geste tordu qui pourrait brusquer les deux personnages. La situation était déjà assez troublante, il ne fallait pas en ajouter d’avantage! Dire ou faire quelque chose de plus dans cette pièce, en ce moment, serait comme manger une troisième assiette de gâteau après avoir mangé une dinde à lui tout seul!(cette métaphore est ridicule XD)C’est exagéré! Et regarder la femme en bavant était plutôt indiscret et déplacé. On aurait pu comparé, à ce moment, Sunako à un chien devant son os! Prêt à lui sauter dessus à tout moment… Ce n’était pas l’envie qui manquait! De plus, c’était encore plus difficile de résister pour lui, lorsque la femme caressait doucement ses cheveux après les avoir défait de ses tresses. Et ne parlons pas de ses petits airs timides qui voilaient son visage rosé! Sunako espérait que la blonde cesse de faire tous ses gestes. Elle trouvait ça très charmant, mais Sunako ne pouvait que la regarder et ne rien dire. C’était comme nous mettre sous le nez un bon repas, et nous interdire d’y toucher.

Sunako entendait un « blabla » tout discret s’incruster dans le silence. Il n’y portait pas attention, hypnotisé par la vue qu’il avait. Après s’être réveillé de cette inattention, quelques minutes plus tard, il pu se rendre conte que c’était l’homme en boxeur qui lui parlait. Mais il n’avait rien compris de ce qu’il en était, bien sûr. Il lui demanda alors :
«Hein? Monsieur, répétez, je n’aie pas entendu. » Répliqua-t-elle froidement.

À peine avait-elle prononcer ses mots que Sunako pu bien conclure que l’homme était un vrai fou : Il lui sauta dessus, et lui donna une gifle. Ses réflexes ne purent s’empêcher de répondre à l’homme : Il lui donna un coup de pied en plein ventre et celui-ci tomba par terre. Sunako, maintenant couché sur cette étrange chose, lui donna alors un coup de poing à la figure. C’était un spectacle qui aurait pu être très divertissant et amusant s’ils y avaient eu des spectateurs. Bien, il y avait la femme blonde, mais son amoureux était en train de se battre avec une fillette. Trouvait-elle ça vraiment drôle, ou alors honteux?

Puis, l’homme avec qui se battait Sunako ajouta à toute cette folie une phrase, ou plutôt un mot, qui n’aurait jamais du sortir de sa bouche : « Frérot »!

Le choque était grandiose. Revoir son frère, Setsuko, dans de telles circonstances! Ici, dans un hôtel, avec une femme ravissante! Il ne savait pas que ça aurait pu être possible pour son frère un jour, de faire des « bises-bises » à une femme… Et aussi belle en plus! Mais le plus important n’était pas là : Qui aurait cru qu’il reverrait son frère? Il avait beau être venu au Japon en cet honneur, mais, le Japon n’est pas un village! Il l’a retrouvé d’une façon absurde, et pour fêter les retrouvailles, ils se sautent dessus tels deux chiens enragés!

Setsuko a vite abandonné la bataille… Mouais, physiquement, en tout cas! Quand Sunako vit les lèvres de ce salaud se posées sur celles de la femme à la chevelure dorée, elle ne pu s’empêcher de crier :

« SETSUKO! TOI...!!! Tu n’es rien de plus qu’un sot qui prétend être un humain mais qui est aussi insensible qu’un robot! Tu m’as fait subir toute cette haine autrefois, uniquement parce que je vis dans la peau d’une femme ! C’est triste, d’avoir honte de son frère, pas vrai? Eh bien je te comprends parfaitement! J’ai honte de ta folie… Et de cette impolitesse que tu imposes à cette femme, là!"

Après avoir repris son souffle, il ferma les yeux, n’attendant aucune réponse de la part des deux individus. Il était légèrement soulagé, cependant, la haine n’était pas toute sortie! Elle était toute recroquevillée dans son cœur... Sunako s’efforcait de ne pas arrachée la tête de son frère… Quel défi!

..::Admin Sadique::.. Messages : 146 Date d'inscription : 08/09/2007 Age : 32

Aaeru était restée complètement surprise de la réaction de Setsuko. Qu’est-ce qui lui prenait de sauter tout d’un coup sur cette pauvre femme… Ce pauvre homme ? Il venait de se corriger pour dire mon cher. Connaissait-il cette Sunako Okuda ? Sûrement. Mais était-ce vraiment une cousine comme il l’avait dit plus tôt ? Sûrement pas. Elle le regarda frapper le pauvre Sunako, puis il lança le mot fatal : frérot. Alors là c’était lui l’imprudent ! Aaeru connaissait maintenant son nom de famille : Okuda. Elle ne put s’empêcher de sourire, il manquait de talent ce Kira, c’était vraiment un idiot qui se prenait pour un autre. Qui se prenait pour le premier Kira, il se prenait pour Light Yagami ! Il se prenait pour quelqu’un qui s’était prit pour un dieu ! Normal qu’il échoue dans tout ce qu’il fait ! Normal qu’il vire complètement fou ! Personne ne peut être dieu, ou encore être Light. Puis, ayant l’air de changer brusquement de sentiment pour rendre Sunako jaloux, Setsuko vint prendre Aaeru par la taille et l’embrassa. On ne pouvait nier que les deux gars en train de se battre, d’une certaine manière, pour elle, l’allumait !

C’est alors que Sunako fit l’erreur fatale de crier le nom de son frère. Setsuko. Voilà maintenant qu’Aaeru savait quel nom marquer dans sa Death Note. Mais elle ne le ferait pas avant le bon moment. Rien ne pouvait mal aller, Setsuko ne possédait plus sa Death Note, c’était encore elle qui l’avait, et les chances que cet inconnus possède une Death Note étaient tellement petites qu’elle ne le prit pas en compte. Une erreur de sa part ? Sûrement.

Aaeru eue un sourire face à l’imbécilité des deux hommes. Ils étaient maintenant à sa merci sans même le savoir. Que ferait-elle maintenant avec ses deux « esclaves ». Ils se battaient déjà pour elle… Hum, peut-être qu’elle ferait bien de laisser aller les choses et de voir qui gagnerait la jeune femme !

Setsuko avait toujours un profond dégoût pour cet être humain qu'il, s'était fait-il dire pendant son enfance, devait considérer comme quelqu'un ayant son sang!! En plus, il avait toujours cette petite manie agaçante, cette petite prétention qui venait toujours le rendre plus frustré d'être son ''frère''. S'il avait voulu avoir une soeur, il aurait eu une petite gamine aux yeux globuleux d'admirationpour sa personne qui le regardait tendrement en lui disant: ''Frérot, attache mes lacets. Frérot, t'es le meilleur, répare mon ordi.'' Mais non, désolation par-dessus désolation... Il avait eu un arrogant de frère qui se prenait pour une femme!! En ce moment, il ne se rappelait que de la déception de son passé et avait complètement oublié son envie pour Aaeru. Cette envie qui avait semblé, un instant, si pressante...

Le fait que Sunako l'ignorait, l'enrageait davantage. Il avait dépensé de la salive de pour rien!. Mais ce qui l'énervait le plus, c'est ce qu'il disait. Il détestait quand il ne parlait pas et quand il parlait. Bref, il n'aimait pas le ressentir respirer. En fait, il savait que ce qu'il disait était ses 4 vérités. Oui, il était devenu fou avec les années. Oui, il n'avait pas les priorités à la bonne place. Oui, il était idiot et loin d'être comme Kira, mais il voulait une chose: la justice et sauver les femmes, sauf les fausses femmes.

Rouge comme un coqu, il ressauta au cou de SUnako comme un animal. Il l'avait vu baver face à sa proie. Il l'avait entendu l'insulter. Il ne gâcherait pas sa soirée et même si c'était de sa faute lui ayant rappeler qu'il était son frère. En fait, Setsuko avait envie de se battre contre son frère à la façon traditionelle. Il se mit alors à l'étrangler. Quand soudain il se dit dans sa tête:

* Mais, t'es bien idiot, t'as un Death Note, non? Pourquoi t'imbiber de sang impur!*

La voix dans sa tête soupira.

Le regard dans le vague, pris de nouveau d'une crise pensante aigue, il lâcha la prise puis, dans un geste lent, il mis sa main dans son boxer pour trouver son Death Note. Il ne le trouva pas alors... sans penser qu'il l'avait mis dans son pantalon qu'il avait enlevé tantôt (ce qui était faux vu que Aaaeru l'avait maintenant), son regard devint paniqué. N'ayant plus le sens de la réalité, il se mit à genou à terre et tourna la tête de gauche à droite. Il ne disait rien. Il ne faisait que ce geste paniqué. Piuis, reprenant un peu contenance, il dit à la fille gars en le pointant:

'' Battons-nous à la singulière! Qui gagnera, pourra prouver que son mode de vie est le meilleur.''

* Tu sais que t'as peur du sang et que c'est pour ça que tu death note? Ba, Sunako est faible comme une fille. Et toi, tu te crois fort? Ahaha! Tais-toi!*

Sunako était fatiguée de regarder son frère s’apitoyer ainsi. Elle refusait d’admettre qu’elle pouvait avoir des points communs avec ce sot. Nan, c’est impossible! Sunako était ravissante et intelligente, une princesse, même une reine, alors que son frère, lui, il était pouilleux, fou, capricieux et prétentieux. Un genre de clochard quoi. Non, encore mieux, le pire homme sur terre, c’était certain! Enfin, la colère et le stresse que lui infligeait son frère faisait augmenter dangereusement la température de son corps. En temps normal, ça ne l’aurait presque pas fâché de savoir que sa sueur fait couler ainsi le maquillage sur son visage, –bien que lorsque l’on parle de son visage ça l’inquiète toujours au plus au point- mais là, mais là! C’était tout autre chose : Elle était en la présence de la radieuse femme blonde et le plus important : Il ne lui restait presque plus de mascara! Elle n’avait presque plus d’argent, elle en avait à peine assez pour se payer à manger, et après son chat Momo, le plus important pour elle, c’était elle-même, donc le maquillage pour la rendre jolie et féminine! La dernière goûte qui coula sur sa joue la fit réagir et elle perdit ses moyens :

« Tu crois vraiment que je vais continuer de me battre avec toi alors que j’aie presque plus de mascara! ET QUE LÀ IL EST EN TRAIN DE COULER SUR MA JOUE?! C’est le plus important de mes mascaras, le plus beau, le plus attachant que j’aie pu savourer! Et là c’est le reste de mes 19$ et 99¢ qui sont en train de glouglouter sur ma joue! Et ça à cause de qui? C’est encore de ta faute, sale banane! Je sais que je ne peux pas oublier ça, mais quand même, faut que je le prenne en note. Peut-être que ça va me calmer aussi, de ne plus te regarder un moment! »

Et puis Sunako sortit de son sac à main rose un cahier noir reluisant, de taille moyenne comme celle d’un agenda. Il y avait un gribouillis blanc pas trop clair comme unique « dessin ». C’était un kanji que Sunako n’avait pas pris le temps de déchiffrer. En fait, ce cahier là, elle l’avait trouvé deux jours avant la fuite de Momo, près des poubelles, juste devant l’appartement de la jeune femme. Et puis, le trouvant mignon, elle le prit et feuilleta à l’intérieur. Il n’y avait rien. Voilà la raison pour laquelle il se retrouve maintenant entre ses mains. Elle l’a adopté pour elle, pour ses notes persos. Bien qu’elle ne le sache pas encore, elle tenait dans ses mains le cahier de la mort. La première fois qu’elle vit son shinigami, elle était persuadée – et elle l’est encore d’ailleurs- que c’était son ami imaginaire qui était apparu soudainement dans sa vie. Et même si son shinigami lui expliquait sans cesse que ce qu’elle avait trouvé près de chez elle était une Death Note, elle lui répétait toujours :

« Hum… Death Note? C’est bien curieux ce nom. Mais vous ne pensez pas que votre propre présence n’est pas assez troublante? Je veux dire, en plus de faire la rencontre avec mon nouvel ami imaginaire, je dois supporter le fait que vous donniez un nom à un simple cahier? Non mais! Arrêtez s’il vous plait! »

Puis voilà, Sunako sortit son Death Note devant son frère, puis elle prit un stylo rose pour écrire sur la page blanche
« À acheter :
- mascara
- savon à main
- bulle de bain « amour et passion »
- baume à lèvre »

Cela pouvait porter le doute sans même que Sunako le sache. Elle ne faisait qu’écrise sa petite liste de courses à faire et ça pour éviter le regard noir de son frérot. Ensuite, elle ferma son cahier et le remit à sa place : dans son sac à main. Elle avait un grand sourire et de grands yeux, comme si elle était bien satisfaite de sa tâche. En réalité, elle souriait ainsi parce qu’elle se souvint de son nouveau parfum « Vent d’été » qu’elle pourrait sentir toute la journée demain (si elle finit enfin par sortir de cette pièce et se sauver de son frère qu’elle ne veux plus jamais revoir). Et c’est ainsi que se termina l’heure. Par un grand sourire et peut-être certains doutes chez Sestsuko et sa demoiselle.

Setsuko était dans tous ses états. Au moment où il avait cru qu'enfin il partagerait un seul instant virile avec ce frère, qui avait su être un échec masculin du début à la fin, celui-ci baragouinait au propos de son... mascara. Aucun mot à propos du fait qu'il venait de l'étrangler. Aucune remarque sur ce qu'il venait de dire. Rien. Une simple remarque sur son maquillage et il croyait s'en sortir indemne parce qu'il se prenait pour une femme! Quel con! ... Quelle sotte!

'' Tu sais que t'es con Sunako!!! Toutes les femmes du monde devrait pleurer en te voyant. Tu es une risée, un bouffon. Retourne jouer avec les chats... tu veux même pas te battre. Je te donnerai des chances, si tu veux!!''

Sunako fit alors un geste inattendu, un geste qui sidéra Setsuko. Paralysé sur place, il vit son frère sortir un étrange livre de sa poche. Un carnet luisant et noir. En regardant attentivement, il se rendit compte que c'était... UN DEATH NOTE! Son frère était un détenteur? Lui??? Un détenteur? Quelle horreur! Et... il prétendait pouvoir le tuer, lui qui avait promis venger Kira! Il voulait le faire rire ou quoi?

'' Mais quelle prétexte ridicule, le mascara, je suis une aide-policière, je jpeux faire croire que je l'ai démasqué et l'arrêter et l'empêcher de me tuer et ensuite, avec une feuille que j'ai dans ma poche, le tuer moi-même! Hey hey, enfin je recommence à faire des plans, je suis guéri, GUÉRI de cette déprime. Pourquoi aie-je pensé une seule minute que j'avais besoin du sexe comme les humains? Je suis le roi des justes, je suis un Dieu! Tout ce que j'avais besoin c'était un idiot qui me remette les valeurs à la bonne place, c'est-à-dire qu'il me rappelle que je doive être sans pitié avec ceux de son espèce...''

*Ton plan serait bon, mon cher Setsuko, si tu viendrais pas de le dire tout fort et si tu n'aurais pas pensé aussi longtemps pour laisser Sunako finir d'écrire ton nom. Soyonara, Setsuko... Mais... mais pourquoi tu m'as pas empêché de penser tout fort et si longtemps. Pourquoi??? Tu m'as pas incité à tuer ce connard avant? Mais, mon vieux, c'est ta folie et tes principes qui t'en ont empêché, pas moi, mon cher. Moi, je suis la voie de ta raison et toi... tu l'as perdu depuis longtemps déjà, mon pauvre...*

Et voilà que, bêtement, Sunako tournait les talons et faisait mine de quitter la pièce avec un de ses petits sourires narcissiques idiots. Setsuko crut bon alors de dire en direction de Aaeru:

'' Je ne sais pas si tu connais les Death Notes, mais dis-toi que j'en étais un détenteur et que je viens de me faire avoir pathétiquement à mon propre jeu salvataire. Donc, toi qui est la seule chose qui m'a offert sa confiance, je te lègue tous mes savoirs... Prends ma Death Note dans mon pantalon et finis l'oeuvre de Kira... pas pour moi, le pauvre pervers que tu as connu, mais pour sauver les justes femmes de ce monde... ''

Puis, attendant la mort, Setsuko ferma les yeux. Il était persuadé de sentir une crise cardiaque lui serrer bientôt la poitrine ou quelque chose du genre. il l'anticipa tellement, qu'il mit sa main sur son cœur feignant souffrir. Il sentit d'ailleurs un pincement au cœur et se dandina jusqu'à l'extérieur de la pièce voulantr mourir dignement, au moins... loin du regard de Aaeru. Il était persuadé qu'il était en train de mourir, toutefois il sentait plus son orgueil lui ronger les entrailles que d'autre chose. Lui qui était de toute échoué sa vie, sa mission qu'il s'était donné. Il n'avait jamais rien fait de bon et mourait dans l'oubli. C'était horrible... Néanmoins, au bout de quelques minutes, il se rendit compte qu'il était encore vivant.

'' Quoi, il ne m'a tué??''

C'est alors que, accôté contre le portier, le regard vide vers son frère qui souriait encore bêtement, toujours feignant la crise cardiaque, il put clairement voir ce qui était écrit dans le livre de cet idiot...

'' T'as vraiment écrit ta liste de produit?? Pas de coup tordu, rien? Même pas de plan, rien? Tu as un Death Note avec toi et tu fous rien? Sunako!!''

C'est alors qu'il se rappela, dans un moment de folie, avoir tout avoué. Il baissa alors la tête en faisant mine d'être chagriné. Finalement, dans un mouvement étrange, une sorte de roulade avant, il ramena son frère vers l'intérieur , ferma la porte de la chambre et se rua, par la suite, vers son pantalon, le mit sur ses épaules comme un super-héros avec une cape et fit mine de prendre son Death Note. Il avait voulu faire un coup de tête, prendre son DN et tuer ceux qui savaient tout en lançant une petite phrase à la super-héros du genre: '' Je suis un justicier et tralala''. Mais il s'aperçut vitement qu'il n'était pas là!!! MALHEUR!!! Alors, il paniqua et prit le flingue qu'il avait dans son autre poche (son flingue d'apprenti policier) et hurla:

'' N'approchez pas, je suis armé, un pas et vous êtes morts.''

Mais lui qui détestait se salir les mains de sang, tremblait en tenant son arme.

'' Ok, j'ai... peut-être perdu la tête, mais après votre mort, je me calmerai et j'oublierai ma petite décadence. Ensuite, je redeviendrai le bon vrai successeur de Kira, le vrai, l'unique: Kounin!! Mais avant, quelqu'un va me dire... QUI M'A VOLÉ MON CARNET NOIR DE LA MORT???!!! Si personne répond, je vous flingue et le ramasse, ok? Je me fous du plaisir que vous avez pu me donner, mais je ne peux laisser vivre des gens qui savent mon secret... Pas de regrets Aaeru.. Désolé d'avoir tout gâché...''

Il avait les yeux exorbités de la tête et bavait en tenant son flingue pointer successivement sur Aaeru et Sunako. Le pauvre, il était prêt à être interné. Il avait vraiment besoin d'aide... ou de mourir. Seul le destin lui dira ce qu'il mérite...

Et voilà... le chat était sortit du sac!

..::Admin Sadique::.. Messages : 146 Date d'inscription : 08/09/2007 Age : 32

(Ouais, tu pur n’importe quoi avec le mascara! xD J’étais pliée en deux de rire en lisant ça ! xD)

Aaeru avait regardé l’homme et… l’autre homme ? se battre pendant un moment. Puis Sunako avait remarquée que son mascara coulait et s’était réellement fâchée. Fille superficielle ? Elle du se retenir pour garder son sérieux, elle savait que ça ne serais pas vraiment bien placer si elle se mettait à rire. C’est alors que Sunako sortie de son sac à main rose une Death Note ! Elle marqua une liste banale de choses à acheter… Elle ne semblait même pas savoir tout le pouvoir qu’elle tenait entre ses mains ! Aaeru avait la bouche ouverte de surprise, complètement bouche bée devant Sunako. Trois détenteurs de Death Note dans la même pièce ! Là c’était vraiment plus du hasard, c’était complètement fou ! Mais bon, elle avait le contrôle sur tout, elle avait sa Death Note, la Death Note de Setsuko, et Sunako ne savait pas c’était quoi une Death Note. Elle avait vraiment l’avantage… Restait plus qu’à les tués ! Elle connaissait leurs noms, mais eux, pas du tout ! Setsuko semblait avoir remarqué, après un temps, ce que tenait Sunako entre les mains. Puis l’idiot se mit à réfléchir tout fort. Vraiment, il était fou ce mec. Complètement déjanter ! Dire qu’elle allait faire l’amour avec ça !!!! Puis il se mit à chercher sa Death Note et il remarqua enfin qu’elle n’était plus là. Il se mit alors à capoter et à pointer son fusil sur elle et Sunako. Aaeru se leva du lit et poussa un soupir.

« Alors toi, t’es vraiment idiot. Dire que j’étais pour le faire avec toi. Je t’ai pris ta Death Note depuis longtemps. Et au cas où tu ne t’en serais pas rendu compte, je connais ton nom complet, je pourrais te tuer très facilement. Ah et, juste comme ça, je n’ai pas peur de ton fusil. Je suis même prêter à gager que tu es incapable de me tirer dessus. »

Pour être sûre que Setsuko ne lui tirerais pas dessus, elle le mettrait sous son charme. Elle détacher sa brassière et l’enleva, dévoilant de beaux seins, pas trop gros et pas trop petit, juste parfaits. Elle eue un petit sourire satisfait, puis lança un regard cruzeur à Sunako, pour s’assurer qu’elle aussi regarde bien son corps. Elle s’approcha alors de Sunako, et pendant que celle-ci était sous son charme, fouilla dans son sac à main et lui prit son crayon. De sa main, elle avait touché la Death Note mais ne l’avait pas prit. Elle n’avait pas besoin de la prendre, pas tout de suite en tout cas. Elle prit ensuite la Death Note de Sunako et l’ouvrit à une page du milieu. Il n’y avait rien d’écrit. Elle déposa la mine du crayon sur le cahier et se mit à écrire très lentement, S E T… Elle releva la tête et fit un sourire à Setsuko.

« Pas capable de tirer ? »

*Bien plus amusant que ce que j’avais prévu ! Je peux jouer avec un peu avant de les tuer !*

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