Sunako au parc (PV Momo)

Sunako Okuda, jeune homme travesti, passionné par les chats et les oursons en peluche, parait bien zen, fier et confiant, mais ça, c’est parce que vous n’avez pas encore vu cette idiotie surnaturelle qui se cache sous ses beaux airs! On pourrait dire qu’il donne l’impression d’un gros dur, mais il n’est qu’une poussière irréfléchie.

Aujourd’hui, vous en aurez la preuve…

Notre ami s’est rendu au Japon, grâce aux travail et efforts constants (vendre du chocolat, cultivé du riz…). Il s’est, maintenant, trouvé un petit (oui, très petit, mais mieux qu’une boîte…) appartement, et il y vit presque paisiblement. Situé entre deux centres commerciaux très populaires à la droite et un parc, ma foi curieux, à la gauche, le logement est légèrement délabré, mais fait l’affaire pour le peu de moyens qu’a Sunako. Déjà, c’est un grand succès, il en est fier! Il a, avec lui, son chat Momo, son meilleur ami, son guide dans sa « mission » et, tranquillement, il est couché sur son petit coussin. Sunako, lui, il a son lit juste à côté. Un drap blanc et noir couvre le matelas éméché et une petite table de nuit marron donne un peu de charme à cette pièce dépourvue de couleur, vide et blanche. En effet, l’appart ne contient plus que deux pièces, une salle de bain et la salle principale où se situent le lit et le coussinet de Momo. Momo ronronne affectueusement, en relaxant, et le jeune homme (jeune demoiselle…) se regarde dans le miroir, dégoûté par ses vêtements, sa coiffure et ses traits fatigués d’un long voyage. C’est à ce moment qu’il pense aux vêtements qu’ils pourraient s’offrir, de l’autre côté de la rue, tout près de lui dans les boutiques. Il se voit parfaitement faire du lèche-vitrine et dévalisé tous ces magasins! Ce rêve n’en est qu’un, au moment où il le réalise. Le voilà, pleurnichant en pensant qu’il n’a plus d’argent pour se payer du luxe. Ça concerne, évidemment, le baume à lèvre, le font de teins, le mascaras et bijoux de toutes sortes. Sans ajoutées les magnifiques robes… Maintenant, à genoux, sur le sol glacé de sa demeure, il s’écrit :

« Je n’arrive toujours pas à comprendre… Encore, oui encore, une fois de plus je me retrouve dans une situation très complexe, délicate telle de la glace qui font au printemps… Que dois-je penser? Je ne peux pas rester dans cet état, IL ME FAUT DE NOUVEAUX VÊTEMENTS IMMIDÉDIATEMENT! »

Dans sa tête, les questions folles dansent parmi l’angoisse et une nouvelle idée qui pourrait partiellement fonctionner. Pendant plusieurs minutes (oui 75 minutes…) il réfléchit par tous les moyens à trouver une solution à ce torride problème qui le met en situation « dangereuse ». Dans sa tête, une explosion se créa à l’apparition d’une idée ingénieuse : faire comme dans le bon vieux temps, chanter et danser devant le public! Ainsi, il gagnera peut-être assez pour quelques petits trucs, du moins, pour patienter avant d’avoir un métier stable. D’ailleurs, il pense faire son « show » de l’autre côté de la rue, dans ce petit parc étrange. C’est à cet instant qu’il décida enfin de se munir de son court manteau bleu marin, et de partir avec Momo dans ses bras. Il traversa la rue en courant, se rendit en plein centre du parc et s’installa hâtivement. Par terre, un chapeau haut de forme, placé du côté du trou pour laisser gentiment place à l’argent. Il y a aussi une couverture pour que Momo s’y couche et regarde le spectacle, et ainsi Suna prend son micro, qui ne fonctionnait pas, car il n’y a pas de courant… bref il préfèrait chanter avec un micro : la petite star! Il dit que ça fait « style » et que ça lui donne beaucoup plus de confiance. D’un rire excité et légèrement sadique, il s’écrit :

« Mmm… l’heure est enfin venue de montrer ce que tu as dans la peau, radieuse créature! Ne t’en fait pas, les autres sont idiots et toi la meilleure! »

C’est au même moment qu’il déchira son blouson d’un geste brusque et il commença à chanter « Friends or Foe », de t.A.t.U. Avec énergie, il tourne et tourne en chantant (hum en criant…) et avec un grand sourire supérieur, il regardait les gens qui le dévisageait en pensant qu’il le regardait comme étant une star. Même les errants du coin n’osaient pas garder les oreilles ouvertes, ils craignaient qu’elles pourraient exploser sous le choque! D’autres passants, des riches comme des pauvres, faisaient leur tourné autour de lui. C’est avec un rire moqueur qu’ils le regardaient comme s’il avait perdu quelque chose d’important dans sa tête. Pendant ce temps, des enfants s’amusaient à lui lancer des roches par la tête et à tourner en rond autour de lui, en se tenant la main et en chantant « Idiot, hideux, sal rat, ne revient pas, tu fais peur. Sale rat, sale miette, chiffon délavé, ne revient pas, tu fais mourir les heures! ». Des gens généreux avaient pitié de lui et lui ont laissé quelque peu d’argent dans le chapeau. Cette folle parade s’est continuée pendant des heures, du matin jusqu’à 20h00 le soir. (il a aussi chanteé « Bell the Cat », de LMC et plusieurs autres chansons…) Sunako est épuisé et maintenant, il laisse tomber son micro par terre et se dirige, en rampant, vers son chapeau.

« Quoi… y’a que 1 dollar, en tout… Mais… j’en ai même pas assez pour me payer du font de teint! »

*Il s’écroula par terre, à genoux encore, les deux mains sur la tête, en frôlant le désespoir*

« Je… je… j’ai fait tout ça pour rien! C’est ridicule… C’est Japonais… »

La fatigue le pris par surprise, il s’étant sur le sol humide et froid et fini par s’endormir…

..::Personne Normale::.. Messages : 5 Date d'inscription : 14/09/2008

Momo avait l'air d'un chat comme tous les autres, couché en boule sur son petit lit douillet, ronronnant tendrement. Il était si mignon! Mais, en fait, ce ronronnement n'était pas le synonyme d'une nuit paisible. Il était le cri d'un épouvantable cauchemar!

En effet, Momo rêvait, ou plutôt, cauchemardait à son ancienne maîtresse. Hors d'haleine, le pauvre petit chaton de l'époque dévalait les rues dans l'espoir que cette folle ne le rattrape jamais... Elle qui n'avait même pas la décence de le nourrir comme il le fallait. Puis, au bout de quelques minutes, mort de faim, il s'écroula au sol et... se réveilla dans l'appartement de son cher et si parfait nouveau maître: Sunako!

Terrorisé par la faim qui le tenaillait (et non à cause son rêve, car rappelons le nous que ce n'est qu'un chat et il se fout un peu de ses rêves qu'il ne se souviens, peut-être, même plus!), il regardait son maître en ayant l'air de dire: '' Manger... Manger!!!''. Mais Sunako était bien que trop occupé à penser à ses tourments et ne le regardait donc pas. Horreur! Alors, frustré de ne pas avoir d'attention, pas de balles de laine ou de souris en plastique et surtout... PAS DE CROQUETTES. il se mit à miauler de façon paniquée.

Enfin, Sunako s'approcha de chat. Non pas parce que Sunako avait entendu ce ''miaou plaintif'', mais plutôt parce qu'il voulait un peu de fric. Donc, il le prit dans ses bras sans même le caresser, sans même lui parler et s'en alla. Momo, qui ne savait pas trop les intentions humaines, ne faisait que ce dire qu'ils partaient à la quête de croquette fraiches.

Lorsque celui-ci se fit déposer dans un endroit où il y avait beaucoup de verdure, Momo se dit simplement que Sunako allait lui faire prendre une petite marche quotidienne en attendant sa récompense. Car, il le savait, ça. Pour avoir de la nourriture, il fallait être beau, gentil et faire tout ce que son maître demandait. Alors, pendant que le ''pitre'' de Sunako faisait le fou, il se roula sous un banc de parc en se mettant à ronronner et dormir à nouveau. Encore fois, il fit le même rêve, étant complètement affamé et épuisé...

Au bout de 75 minutes, Momo se réveilla. Non parce qu'il s'inquiétait de son maître, tombé au sol, mais bien parce qu'il se disait qu'il avait été assez gentil pour avoir ce qu'il voulait. Tacticien, il s'avança vers celui-ci et se mit à se frotter contre lui et à miauler dans ses oreilles. Rien. Il avait envie de le griffer, mais n'en fit rien puisqu'un chat, étant un chat, savait qu'il ne devait pas faire cela étant domestiqué.

*Bouffer, je veux bouffer!!*

'' Miaou, Moiaou!!!!''

Et puis, bon, avouez que Sunako aurait dû utiliser le pouvoir charmant de son chat pour ramasser un peu d'argent, non? Le laisser sous un banc, ne pas s'en occuper! Quand on pense qu'un seul de ses miaou, un seul appel vers lui pour le caresser auraient pu lui donner une richesse incontestable de la part de tout le village qui crirait: '' Comme il est mignon!!!''

Mais ça, Sunako n'y pensait pas et, comme de raison, Momo, n'étant qu'un chat, ne connaissait pas le plein potentiel de son charisme!

Sombrant dans un lourd et envoutant sommeil, dans la tête de Sunako Okuda, les rêves les plus fous s'installaient lentement, et finissaient aussi rapidement, puis son dernier rêve, étant le plus étrange se révèle a être celui-ci: Dans sa cuisine, la jeune demoiselle, en pleine nuit, était somnambule et, ayant une petite fringale, elle commença a manger les restants de poulet thaï qui moisissaient dans son frigo depuis des semaines! Après avoir dégusté ce ''gastronomique repas'', assoiffée, elle s'écroula par terre et maintenant, elle se retrouve sur le sol glacé de sa demeure. Inconfortable, elle se mit a tourner dans tous les sens pour trouver une posture plus convenable, mais rien ne vint... sauf peut-être une créature qu'elle aurait voulu éviter: Un démon! En effet, un démon aux cornes rouges et aux yeux noirs était couché tout près d'elle, et commençait a ramper pour s'approcher d'avantages... C'est donc a ce moment que Sunako-chan eu la peur de sa vie et, énervée, elle commença a gigoter violemment et , plus le démon s'approchait plus elle paniquait. Que s'est-il passé en fin de compte?
*Le poing de la lady fonce tout droit sur le visage du monstre aux cornes rouges*

A ce même moment, dans la réalité, au petit parc, Sunako enfonça son poing sur Momo qui se frottait toujours sur lui.

Le pauvre petit chat fit un vole plané et se retrouva de retour sur le sol un peu étourdi. Sunako, a peine réveillé, elle prit conscience de ce qu'elle a fait et courra tout de suite jusqu'a son chat. Ensuite, elle le prit tendrement dans ses bras et le caressa gentiment en s'écriant:

''MOMO! Mon beau petit Momo, je suis désolée... je t'en prie, pardonne cet acte, je suis navrée! Pour me faire pardonné je t'offre toutes les croquettes que tu veux... Ça te va?!''

Presque a genoux, la jeune demoiselle caressa son chat pendant des heures, puis tout en faisant cela, elle repensa a son rêve ma foi étrange ... Finalement, la journée se termina avec un bol de croquette pour chat...

..::Personne Normale::.. Messages : 5 Date d'inscription : 14/09/2008

Momo ne comprenait plus rien. En fait, il avait si faim qu'il ne pouvait même plus aligné une seule pensée après l'autre. Spontanément, il ronronnait en se frottant contre la peau satinée de son maître. Il ne savait même p-lus pourquoi il faisait ça. Il était déstabilisé. Mais, ce n'est rien à côté du choc qu'il reçut! Virevoltant dans le ciel et maintenant le quatre pattes dans les airs, Momo avait le tournis. Que s'était-il passé? Son maître le détesterait-il à ce point? Momo avait beau n'être qu'un chat, il n'était pas indifférent à la souffrance. Toutefois, évidemment, comme il n'était qu'un chat, il vivait d'instinct. Alors, en sentant l'odeur alléchante des croquettes, il sauta d'un bond pour immédiatement s'en empiffrer sans, nécessairement, écouter le monologue de son maître. De toute façon, il ne l'écoutait jamais. Ça ne servait à rien. Ça ne lui donnait aucune caresse et aucune satisfaction à son estomac. Finalement, resté un peu secoué par sa chute - blessé à la tête- il partit en courant vers la rue une fois gavée telle un chat sauvage! Il passait entre les voitures dangereusement et courait sans savoir le pourquoi et la direction. Il semblait perdue. Comme la fois où il se sauvait de sa méchante maîtresse. En fait, je crois qu'il se croyait dans un de ses cauchemars! Il courait si vite que déjà il avait atteint le restaurant. Dans sa course folle, il faisaitg tomber poubelles, objets traînant et passait près d'être frappé par une voiture à tout moment. Il finit par arrêter sa course dans un ruelle sans débouchée. Épuisé par sa blessure à la tête et par sa course effrenée, il s'endormit.

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